Une bonne fic sur Silent Hill, avec une touche de SAW...

    • Captain Wesker
    • CHAPITRE 1 : ON L'APPELLE IVAN...

      « Hier matin, aux alentours de South Ashfield, les autorités ont fait une macabre découverte. En effet, la police à reçu l’appel d’un homme leur disant qu’une femme était morte près de sa maison. Une fois sur place, les autorités ont découvert la victime. Mais les circonstances du décès sont pour le moins étrange. Sa cage thoracique était grande ouverte et son cœur avait été retiré. Cet acte de la plus grande barbarie s’accompagne d’une marque sur le bras droit. Les chiffres 02121 étaient apparemment gravés dans la chair. Cela nous rappelle bien sur le meurtre d’un jeune homme survenu il y a une semaine dans des conditions parallèles. 01121 avait été gravé sur son front…
      Rituel religieux ou serial killer en liberté, quoi qu’il en soit, la police mène l’enquête. »

      Un homme a l’apparence anodine, le journal à la main, était assis à la table d’un Dinner (restaurant rapide américain). Ce grand mince au teint pâle sirotait son café et ne détachait pas son regard du « Ashfield Time » qu’il tenait entre les mains. Quand il était passé devant le libraire, le titre lui avait sauté aux yeux. Acte de barbarie a Ashfield…
      Cet article racoleur faisait la une de tout les quotidiens de la ville. A chaque fois qu’il y avait un meurtre barbare, c’était incroyable de voir le nombre de personne qui s’intéressait a une personne qu’ils ne connaissaient pas. Vous pouvez vivre dans la dignité toute votre vie sans être connu, mais dès que vous mourrez dans des conditions mystérieuse, vous faîtes la une des journaux.
      Revenons a notre homme, toujours assis a sa table. Son beau costume en tussor couleur beige était assortit à une cravate noir du plus belle effet. Ses cheveux châtain clairs était plaqués en arrière grâce a du gel. Ses yeux d’un bleu azur brillait d’une lueur particulière. Ivan Ptriski, origine russe, 25 ans, avocat. On pouvait dire que c’était un bel homme, malgré sa blancheur naturel et sa maigreur. Ses dents étaient tellement blanches que cela était étonnant que Ivan ne fasse pas une pub pour un dentifrice. CLING, le carillon de la porte d’entré venait de retentir. Un homme d’une soixantaine d’année venait de pénétrer dans le snack. Ce Dinner, « chez Giny » était le lieu préférée de Ivan, tout ces clients venaient le rejoindre ici.

      - Mr Ptroski, dit le vieil homme d’une voix tremblante.
      - Lui même, asseyez vous monsieur O’Neals.

      Après une poignée de main, l’homme s’assit en face d’Ivan qui avait prit le soin de replier son journal. O’Neals adressa un sourire forcé a son avocat, avant de commander un sandwich à une serveuse. Une fois seul, la conversation s’engagea.

      - Alors, avez vous ce qui était convenue ?
      - Oui…oui !

      Le vieil homme glissa une enveloppe sous la table que Ptriski s’empressa de prendre. Il l’ouvrit, vérifia son contenue, avant de la glisser dans sa poche, un grand sourire aux lèvres.

      - Voilà… 10000$ en billet de 500, ça vous vas comme ça, murmura O’Neals.
      - C’est la perfection ! Grâce a ce petit supplément, vous êtes sur de gagner face à votre fille.
      - Je l’espère bien, toutes mes économies y sont passés, assura il d’une voix plus rassuré.
      - Ayez confiance… Vous ne savez pas qui je suis.
      - Oui…je…d’accord…

      Une fois son sandwich arrivé, le vieil homme l’avala sans demander son reste puis sans alla en adressant un bref signe de tête a Ivan. Le russe salua poliment son client, c’était encore une bonne journée de remplit.
      Ce client se nommait Peter O’Neals, traîné devant le tribunal par sa fille qui l’accuse de l’avoir violé pendant sa jeunesse. Ivan s’en fichait de savoir qui avait raison ou non. Du moment que l’argent rentrait… Grâce a cette petite contribution, Ivan avait le moyen de retirer toutes les preuves qu’avait la fille de O’Neals. Il avait de bonnes relations…
      On ne pouvait pas dire que Ivan Ptriski était un mauvais avocat, sans seul défaut était d’adorer l’argent. L’avocat n’avait aucun scrupule a usé des plus basses méthodes pour arriver à ses fins, c’est à dire faire gagner son client et toucher la pactole.
      Comme son client, il se leva a son tour pour payer sa consommation. Mais un mal soudain le frappa a l’estomac. Sans chercher à comprendre, il couru a toute vitesse aux toilettes des hommes pour vomir tout ce qu’il avait mangé ce matin. Soit le café était mal passé, soit il avait mangé une chose périmé au petit déjeuné. Après avoir tout vomi, il se dirigea vers le lavabo et se passa de l’eau froide sur le visage. Cette douche froide lui rafraîchit les idées et le soulagea. Ce mal de ventre était finalement partit. Quelque chose effleura son épaule et il faillit se cogner contre le robinet métallique. Il fit volte face, une personne agé se tenait devant lui. Des rides profondes marquaient son visage, on aurait dit une momie. Ses habits ressemblaient à ceux d’une diseuse de bonne aventure.

      - Madame, ce sont des toilettes pour hommes ici…

      La femme ne répondit rien, fixant Ivan de ces grands yeux exorbités, ce qui avait le don de rendre mal à l’aise Ivan. Celle si tendit une main cadavérique vers l’avocat et essaya de le toucher. L’homme fit un bond en arrière pour éviter cette main.

      - Qu’est ce que vous voulez ? Qui êtes vous ?
      - Ha, tu n’as pas besoin de le savoir, Ivan Ptriski, dit une petite voix essoufflé.

      La peau de son visage s’était tiré dans un curieux rictus de bonheur. Mais qui était cette dame ?

      - Mais…mais… comment vous connaissez mon nom ?
      - Là n’est pas le plus important. Écoute, nul n’échappe a son destin…
      - Quoi ? Que…
      - Tu es le prochain, le numéro suivant…

      Un frisson parcourut le corps de Ivan. Il avait la chair de poule face à cette sorcière. Elle semblait dégager une aura particulière terrifiante…

      - Quel numéro ? Vous parlez de quoi, dit il en tremblant.
      - 03121... L’homme au manteau sera bientôt là. Tu seras le troisième pécheur.
      - Mais…
      - La sainte mère ressuscitera, le paradis terrestre renaîtra de ses cendres. Oui, c’est ça, le paradis. Notre seigneur sera là, et tout les pécheurs brûleront en enfer, dans le feu sacré du jugement.

      Ivan voulait sortir de ces toilettes, le plus vite possible. Mais il tituba et s’écroula a terre, sa tête frappant lourdement le sol. Avant de s’évanouir, il cru entendre le nom de la femme. Dahlia Gillepsie… Puis ce fut le noir totale.

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    • CHAPITRE 2 : MAUVAIS REVE ?

      Plusieurs heures étaient passé depuis l’évanouissement de l’avocat. Celui ci se réveilla quand même, du sang couvrant son visage. La chute avait été plutôt dure, ce qui avait entraîné une plaie sur tout le front. La première chose que chercha Ivan en se levant, c’était la vieille femme. Elle était sûrement partit depuis des heures… Après avoir recouvert sa vision normal, il constata que la pièce était quasi plongé dans le noir. Une petite torche sur le sol projetait un rayon de faible intensité et était la seule source de lumière. Ivan pensa à une panne de courant. Il était bien loin du compte. Il alla chercher la lampe qu’il se baissa pour la récupérer. Il était plus rassuré d’avoir une source de lumière entre les mains. Mais c’est en projetant le faisceau contre l’un des murs que ça surprise fut totale. Au départ, il ne l’avait pas remarqué, mais maintenant, tout était clair. Les murs étaient anormalement rouillé, ce qui était particulièrement dégouttant. En baissant son regard vers le sol, il ne tomba pas sur le carrelage propre de tout a l’heure, mais sur une grille recouvert d’une couleur rougeâtre, du sang ? L’avocat crut de nouveau tombé dans les pommes, mais essaya de garder les idées claires. Il devait être drogué, ou c’était un stupide rêve. Et le seul moyen de sortir d’un rêve, c’est de se réveiller. Encore faut il savoir comment faire… Ivan bougea finalement, malgré la peur de ce qui l’entourait. Ça ne pouvait pas être réel. Il s’approcha près de la porte des toilettes qui était du même aspect que les murs. Avec dégoût, il toucha la poigné gluante et l’abaissa. Rien ne se produisit. Il essuya sa main sur un mouchoir qu’il sortit de sa poche. Ça le répugnait… Le russe mit trois coups de chaussures en daim contre la porte, rien n’y fit. Claustrophobe, il commença paniquer. Une sortie, il lui fallait une sortie ! Il se mit a fouiller la salle, dans l’espoir de trouvé une issue. Et là, il tomba sur une petite ouverture, aussi grande qu’une règle. Une petite phrase écrite avec une chose qui ressemblait à du sang était inscrite un peu en dessous. « La liberté sera acquise une fois la corruption détruite » L’air dubitatif, il la relut une autre fois à voix haute. C’était quoi ce bordel ? C’était une caméra caché ? Il était drogué ? Toutes ces questions restèrent sans réponses. Apparemment, une chose aussi fine que qu’une feuille de papier devait être inséré dans cette petite ouverture. L’homme réfléchit quelques secondes, avant d’enfourner sa main dans sa poche. Il en sortit l’enveloppe que lui avait remit O’Neals un peu plus tôt. Il l’ouvrit, tout les billets étaient dedans. Son regard s’attarda dessus, puis comprenant que c’était cela « la corruption », il en glissa un dans le fente. En échange, un petit jet de liquide rouge gicla sur la veste en tussor. Ivan tomba radicalement en arrière après avoir reçu ce liquide qui était du sang. Il était écœuré et n’avait plus rien a vomir. Les jambes tremblantes, il se redressa, le regard fixé sur cette fente. 19 billets devaient être encore inséré. A chaque nouveau billet détruit, le jet de sang était plus intense. Bientôt, la veste beige était d’un rouge sanglant. Les derniers 500$ partirent dans l’ouverture, un petit clic se fit finalement entendre. La porte était ouverte… Un courant d’air frais pénétra dans la pièce, refroidissant l’atmosphère lourde des toilettes. Ivan laissa tomber sa veste en tussor sur le sol grillagé, elle était irrécupérable de toutes manière et le pressing ne pourrait pas la sauver… Lampe à la main, Ivan se prépara a franchir la porte, n’imaginant pas ce qui l’attendait derrière.

      A la place du restaurant et des tables se tenait une pièce aussi sale que les toilettes. La rouille semblait avoir envahis le restaurant tout entier. Au départ, l’avocat s’était imaginé que il n’y avait que les toilettes qui étaient dans cet état là. Il avait revu son jugement en pénétrant dans ce qu’était la salle principal du restaurant. Quelques néons accrochés au plafond éclairaient faiblement la pièce, dévoilant peu à peu l’horreur. Les fenêtres avaient disparut, la porte aussi. Le comptoir était recouvert par des peaux d’humains écorchés, dont Ivan détourna activement le regard. Les tables n’étaient plus en bois, mais en métal rouillé. Plus rien, plus rien ne ressemblait comme avant. Dans le doute, Ivan se pinça et se fit mal. Ce n’était pas un rêve… Mais, était il mort ? La vieille l’avait elle tué ? C’est ça ! Il est en enfer, dans le domaine de Satan. De tout de manière, il ne s’attendait pas a aller au ciel, il était trop pourri pour y aller… Mais c’était trop tôt ! Il ne devait pas mourir maintenant, pas avant de s’être marié avec un top model ! Que des rêves idiots il avait… Mais bon, Dieu en avait jugé autrement apparemment. Et la sorcière devait être la Mort, et en le touchant, elle l’avait tué. Pourquoi avait elle parlé de troisième victime et d’un homme au manteau, ça, Ivan n’en aura jamais plus la réponse. Si il était en enfer, qu’attendait le diable pour se manifester ? C’est vrai, le chemin n’était pas très bien indiqué pour l’instant.
      Refusant l’immobilité, Ivan progressa dans la pièce, détournant toujours le regard des peaux étendues sur le comptoir. Après avoir marche pendant ce qui lui semblait une éternité, il arriva au fond du Dinner. Devant un mur couvert de sang et de rouille, il aperçut une échelle qui s’enfonçait sous le grillage. Le russe la regarda en déglutissant lentement, il n’avait pas vraiment envie d’en l’abîme qui se tenait sous ses pieds. Pourtant, il n’avait plus le choix… et il n’avait plus rien a perdre. Ses mains attrapèrent les barreaux de l’échelle, et son corps commença a descendre le long. Il s’enfonça dans l’obscurité, sa lampe dans sa poche, le grillage à quelques mètres au dessus de lui. Un bruit bizarre se fit entendre. De la rouille se cristallisa au dessus du trou, refermant la seul issue possible. L’avocat ne pouvait plus faire demi tour, il ne lui restait plus qu’à descendre dans les profondeurs…

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    • CHAPITRE 3 : ENFER OU PARADIS ???

      L’échelle semblait interminable, et le courant froid qui la traversait n’arrangeait pas les choses. Ivan avait les mains frigorifiés a force de tenir ces barreaux. N’ayant plus la force de les tenir, il les lâcha, mais au lieu de tomber, ses pieds touchèrent le sol. C’était finalement le fond… Un vite fait coup d’œil en l’air lui fit comprendre qu’entre la salle là haut et ici, il devait y avoir environ 50M d’écart. Son regard balaya vite fait la salle. Elle était aussi longue que le restaurant mais en plus humide et en beaucoup plus sombre. Ivan avait peur, et froid aussi. Il pensait que l’enfer était plus chaud que ça… Malgré un mal au pied, il s’enfonça d’ans l’obscurité ambiante, près a rejoindre le fond de la pièce. Mais ce ne fut pas nécessaire, car arrivé a environ la moitié, un trou dans le sol attira son attention. Une autre échelle métallique en dépassait. L’avocat se pencha en dessous du trou béant. Une petit point lumineux brillait au fond, qu’est ce que ça pouvait être ? Pour le savoir, il ne lui restait plus qu’à descendre de nouveau. Mais avant d’attraper les barreaux de l’échelle, un petit message attira son attention. Une feuille blanche était accroché au premier barreau, dessus un message en lettres rouges. « La douleur est parfois nécessaire pour se racheter… » Ivan eu un petit rictus en lisant cette phrase. Pourquoi ? Se racheter ? Cela veut dire qu’il n’était pas en Enfer, mais au purgatoire. C’est ça, il était jugé pour tout ses péchés. L’argent, la douleur… Il doit surmonter ses étapes ! Dieu allait peut être lui laisser une chance.
      Le grand mince attrapa le barreau et commença a descendre l’échelle. La sensation froide sur les mains fut remplacé par autre chose…quelque chose de douloureux ! Des petits clous rouillés s’enfonçaient dans ses mains, laissant coulé du sang le long de ses bras. Ivan se mordit la lèvre de douleur, c’était affreux. A chaque fois qu’il descendait un barreau, les cloues rentraient dans sa main, arrachant la chair, déchirant les veines, creusant dans l’os. Des larmes coulaient le long de ses yeux. Il allait vraiment mourir si ça continuait. Et puis ce fut la libération. Ces pieds touchèrent le sol. Il s’empressa de lâcher les barreaux, secouant les mains pour essayer de se soulager. Mais ce n’était plus la peine, ces deux mains n’étaient plus que deux choses sanguinolentes. Il se retourna et tomba nez a nez avec une petite table en bois avec une lampe à pétrole dessus. C’était celle ci qui avait produit le petit point lumineux vu d’en haut. Mais, autour de lui, il n’y avait que le vide. Rien de rien, pas une porte, pas une issue. Juste une table…. Il s’en approcha et vu un petit dossier dessus. Le mot « 21 sacrements » avaient été inscrit dessus. Son cœur battait la chamade, il l’ouvrit. Et là, il tomba sur la photo en noir et blanc d’un jeune homme mort, le cœur arraché. Les chiffres « 01121 » étaient inscrit sur son front. Ivan eu un haut de cœur en voyant cela. C’était vraiment affreux. Même si c’était une simple photo, l’horreur s’en dégageait pleinement. La deuxième photo fut la même chose. Une jeune femme, le regard perdu, la gage thoracique ouverte, les inscriptions « 02121 » inscrites sur le bras. C’était la fille qui avait était retrouvé ce matin même. Mais, il n’y avait que deux morts, qu’est ce qu’il pouvait y avoir ensuite ? Les doigts tremblants, il changea de page. Des mots écrits a l’encre noir était inscrit : « Ivan Prtiski, 03121, pas encore de photo ». Son cœur faillit éclater sa cage thoracique. Il était le prochain, le martyre suivant. Il n’était pas au paradis, ni en enfer, c’était encore pire… La vieille Gillepsie lui avait dit qu’il serait le troisième à être tué par l’homme en manteau… L’homme au manteau, sa serait lui le coupable ? Un coup de vent survint soudainement, faisant bougé les pages jusqu’à la dernière page. « Henry Townshen, 21121, dernier sacrement, retour de la sainte mère… » La dernière page était signé par le nom de l’assassin, Walter Sullivan. Ce nom ne disait rien à Ivan, il ne l’avait jamais entendu de sa vie… Une sirène retendit dans le lointain. Ivan perdit pied et s’écroula a terre, bercé par ce qui semblait être la trompette du jugement dernier…

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    • DERNIER CHAPITRE : BON NUMERO ???

      Dahlia Gillepsie… 21 sacrements … Henry Townshend… 03121 … retour de la mère divine … homme au manteau … Walter Sullivan !!!

      Ivan sursauta et faillit tomber de son siège. Il regarda autour de lui, il était au Dinner, assis a une table. Sa tasse de café était a moitié pleine, et un journal était plié sur ses genoux. C’était le Ashefield Times. L’avocat ne comprenait plus rien. Il y a quelques instants, il était pratiquement entre la vie et la mort, dans un lieu morbide, et là, chez Ginny, comme si rien ne s’était passé. Son costume en tussor était sur lui, pas de bosses sur le crâne ni de troues dans les mains, ce n’avaient été qu’un rêve… Sa main se glissa dans sa poche et il fut heureux de toucher une enveloppe pleine de billet. Cela signifie qu’il s’était endormit peu de temps après le départ de O’Neals. Mais pourtant, tout avait semblé si réel. La douleur, la peur… Ce n’était qu'un cauchemar, rien de plus. Une envie pressante se manifeste et il fila aux toilettes. Le Russe fut heureux de constater qu’il n’y avait pas de vieilles sorcières ni d’avaleur de billets de 500$. Il sourit a cette idée et se dirigea vers un urinoir. Là, il tomba sur un homme qui avait prit le seul urinoir libre. Celui ci portait un long manteau bleu. Après avoir attendu qu’il finisse son affaire, Ivan se retrouva face a l’homme quand il fit volte face. Celui ci avait une barbe de 3 jours et des yeux d’un vert profond. Un grain de beauté se trouvait sous son œil droit. Il adressa un sourire a Ivan avant de lui laisser sa place. Après avoir satisfait son envie, le Russe fonça au lavabo pour se laver les mains. Mais quand il se retourna, il eut la malheureuse surprise de trouver quelqu'un derrière lui. Mais ce n’était pas la vieille femme, c’était l’homme de tout a l’heure.

      - Oui, interrogea Ivan ?
      - J’ai oublié de me présenter tout a l’heure, mon nom est Walter Sullivan…

      Le monde semblait s’écrouler autour d’Ivan, il cru tomber en arrière, mais ce ne fut pas le cas. Il recula contre le mur du fond, se plaquant contre. Walter plongea sa main dans sa poche et en sortit un long couteau. Il fit un pas en direction de Ivan qui était apeuré.

      - … mais pour toi, ça sera l’homme au manteau !

      Avant qu’il n’ait eu le temps de faire quelques choses, une lame acéré traversa la carotide de Ivan. Son cri s’étouffa dans son sang, et il s’écroula a terre, aux pieds de l’homme au manteau.

      - Tu ne seras pas mort pour rien, ma mère revivra grâce a toi, et tu sera remercié par Dieu. Tes péchés seront pardonnés, et tu iras au paradis céleste.

      Walter se mit a genoux et planta son corps dans le ventre de sa victime. Il l’ouvrit lentement, dévoilant peu a peu les organes d’Ivan. Enfin, il tomba sur la partie la plus importante : le cœur. Il l’arracha, ce qui eu pour effet d’achever le pauvre avocat… Après avoir enfilé le muscle dans un sac plastique, il le glissa dans sa poche. Du sang recouvrait son visage, qu’il essuya d’un revers de manche. Restant a genoux, il attrapa le bras gauche du Russe et y grava quelques choses dessus. Walter se redressa, rangea son couteau et se prépara a sortir.

      - 3 sur 21, plus que 18 maman. Et bientôt tu seras à mes côtés…

      La porte claqua, la lumière s’éteignit. Ne restait plus que le corps mutilé d’Ivan. Les inscriptions brillaient sur son bras…
      Et ces chiffres étaient : « 03121 »…

      FIN