Une fanfic passionnante et très bien écrite !

    • Rotib
    • Résumé :
      Une fuite de virus dans un laboratoire d'Umbrella ! Cet incident n'aurait normalemment dû entrainer qu'une auto-destruction, mais dans ce labo se trouve les Dr Floriot et Lamothe qui représentent une valeur innéstimable pour Umbrella. Un commando est envoyé les récupérer, avec, parmi eux, l'agent spécial Hunk.

      L'INCIDENT

      Germain tapa son code sur l'ordinateur. Il avait été payé cher pour ce boulot. Très cher. Le logo d'Umbrella s'afficha à l'écran. Germain rajusta ses lunettes, tremblant un peu. Il sortit la disquette de sa poche, et la rentra dans l'ordinateur. Voilà. Maintenant, tout devait se faire automatiquement. Le gars aux lunettes noir avait été très clair la dessus.
      Germain finissait son steak, mais il pensait à la disquette qui se trouvait au fond de sa poche. L'homme aux lunettes noires le rassura en achevant ses pommes de terres.
      - Contentez vous de rentrer la disquette dans l'ordinateur, et tout ira bien.
      - Je dois rien faire d'autre ?
      - Faites ce que je vous dis. – Il porta son verre de vin à ses lèvres. – Tout est automatique.
      - Qu'est ce que c'est sensé faire ?
      - Vous faire gagner deux millions de dollars sur un compte en Suisse, et un boulot à 50 000 dollars par mois en Corée. Vous avez toujours été fasciné par l'Asie, n'es-ce pas ? Et vous êtes fan de jeu en réseaux, pas vrai ?
      - En effet, mais… Comment le savez-vous ?
      - Aucune importance. La Corée du Sud vous conviendra. Contentez-vous de l'avoir fait et d'être à l'héliport à deux heures. Et ensuite… Je vous souhaite bien du plaisir.
      - Pourquoi ça ?
      - Je déteste la bouffe asiatique. Bien. Bonne chance, et adieu monsieur Thomas.
      Germain se releva et s'étira. Le boulot était fait. Il allait bientôt être riche, très riche. Il sortit de la salle de contrôle, vide à l'heure du déjeuner, à l'exception du gars de l'UBCS chargé de contrôler les écrans en ronflant. Il passa devant le planton de l'UBCS, Romain qu'il s'appelait. Un marin à la retraite. Il n'était armé que d'un Sigpro, comme tout les gars de la sécurité ici. Les RG et la DST semblaient exercer une surveillance particulière de certains laboratoires d'Umbrella, inutile de les aider en achetant des armes de guerre. Lui même avait une fois été abordé par deux soit disant journaliste qui devaient plutôt être des gars de la DST, mais il avait refusé de leur donner quoique ce soit.
      - Alors monsieur Thomas, dit Romain, vous avez trouvé le problème ?
      - Non, mais ça va pas tarder.
      - Bien, lui répondit l'ancien soldat avant de se replonger dans sa lecture.
      Un magazine X. Ces soldats, tous les mêmes… Germain se dirigea vers l'ascenseur. A ce moment, une alarme sonna.
      « Alerte de priorité un. Ouverture des cages des cobayes. Tout le personnel non-infecté est prié de se rendre dans les zones de sécurité et de se placer sous la protection des équipes de sécurité. Je répète : alerte de… »
      Germain comprit. C'était lui qui avait déclenché tout ça. Il se précipita vers les ascenseurs, mais ils avaient été arrêtés. Il courut droit sur l'escalier, et franchit la porte coupe-feu. Il monta les étages quatre à quatre, malgré cela, il lui fallut plus d'un quart d'heure pour arriver en haut. Il poussa la porte blindée, mais elle était verrouillée électroniquement. Il se retourna, et se maudit. Il se replia sur lui même. Pourquoi avait-il fait ça ? Il gagnait bien sa vie en bossant pour Umbrella. Il était à peu près heureux. Et puis, il comprit. Ses collègues. Ses patrons. Le système. Ils le méprisaient. Lui, qui n'était ni chercheur, ni combattant. Ce n'était qu'un informaticien, un pauvre informaticien, un pauvre crétin d'informaticien. Il avait fait cela pour se venger. Il releva la tête et vit un Lickers accroché au plafond. Celui-ci ouvrit sa gueule et déroula sa longue langue. Un peu de salive tomba par terre. La langue rappeuse lui caressa le visage, le coupant par endroit. C'en était presque excitant. Puis, elle s'enroula autour de son cou. Elle commença à serrer. Puis, il se sentit soulevé du sol. Il était comme pendue. Il se rappela avoir lu quelque part que, en cas de pendaison, au moment juste avant la mort, on ressentait une sensation purement érotique. Et bien, il allait bientôt savoir.

    • Rotib
    • LA MISSION

      Le téléphone sonna. « Et merde ! Juste maintenant ! »
      - Ouais ?
      - Agent Spécial Marvell ?
      - Putain, vous êtes toujours pas capable de reconnaître ma voie ?
      - Je vous ai posé une question.
      - Ouais, ouais, c'est moi. Vous pourriez pas me rappeler plus tard madame ? Je suis occupé là.
      - Rien à branler. J'ai besoin de vous, et tout de suite.
      - OK, OK. – Il se tourna vers la fille qui attendait – Allez, casse-toi.
      - Maintenant ?
      - Prends ton fric et casse-toi, allez ! C'est bon, il n'y a plus personne.
      - Avec ce qu'on vous paye, vous fréquenté encore Pigalle ?
      - Sur, je suis pas assez haut placé pour vous avoir.
      - Encore une comme ça, et je vous expédie direct en Sibérie ! riposta son interlocutrice d'un ton cassant.
      - Excusez-moi… Alors, qu'est-ce qu'il y a pour votre service, mademoiselle Dupré ?
      - Je vous veux avec vos hommes à mon bureau dans deux heures. Et soyez pas en retard.
      - J'ai pas de lieutenant, je vous rappelle.
      - J'en ai un nouveau. Alors rappliquez, et vite !
      - A vos ordre. – Marvell reposa le combiné. « Et merde ! » Il s'était mit Gladys Dupré à dos. Et c'était pas franchement une bonne nouvelle.

      Gladys Dupré regarda chacun des huit hommes assit dans la pièce. Tous extrêmement bien foutu, et la plupart beaux gosses. Surtout le lieutenant. Il venait d'arriver dans le groupe avec une excellente réputation, et était littéralement beau comme un dieu.
      - Tu verras, lui avait dit son collègue du centre d'entraînement, ce type est un dieu, le simple fait qu'il participe à la mission t'assure qu'elle réussira, même si il doit la finir tout seul.
      - Il est si bon que ça ?
      - Un vrai démon !
      - C'est quoi ces qualifications ? SAS, SEAL, SPETSATZ, Mossad?
      - J'en sais rien, je sais strictement rien de lui, mais tu peux lui faire confiance.
      - En quel honneur tu me l'as gardé ?
      - Eh bien… Pour te remercier de ce que j'ai connu avec toi… D'ailleurs, ça ne te dirait pas une petite sortie, un de ces quatre, tous les deux ?
      - Comme tu veux.
      Si il y avait bien une chose qu'elle avait apprise, c'est qu'il faut toujours se garder un contact, et puis, celui-ci n'était pas si mauvais… Enfin, bref, à part lui, tous ses hommes étaient d'ancien des Forces Spéciales françaises (GIGN ou commandos parachutistes pour la plupart). Ils étaient membres de l'USAF ( Umbrella Special Action Force ), les commandos de l'UBCS. Elle même était la coordinatrice des opérations spéciales en France et avait actuellement une sacrée envie de faire tuer Marvell « Il a osé insinuer que je suis une pute ! Ce minable ! Ce merdeux ! Cet abruti ! Espérons qu'il aura le bon goût de crever pendant la mission. » Elle fit claquer les talons de ses bottes en cuir, ramena une mèche de ses longs cheveux bruns derrière son oreille et commença.
      - Bien, la mission sera dans le Larzac. Les cobayes se sont échappés d'un laboratoire, et ont contaminés la quasi-totalité du personnel. Votre mission est d'évacuer le Dr Floriot et le Dr Lamothe. Capitaine Marvell, vous avez les dossiers. Vous serez parachutés dans trois heures. Des questions ?
      - On aura quoi comme équipement ?
      - MP-5, tenue en Kevlar, double Sigpro, lampe-torche, couteau… Moshé aura un ordinateur portable pour contrôler les portes, caméras… Ah, j'oubliais, vous ne devez surtout pas être filmé, alors passe-montagne jusqu'à ce que vous ayez désactivé les caméras. Et, mission secondaire, récupérez les enregistrements, ils seront analysés.
      Les hommes acquiescèrent. Gladys était parfaitement consciente qu'ils étaient plus attentifs aux mouvements de sa poitrine qu'à autre chose, mais cela lui convenait parfaitement. Elle aimait se sentir regardé et désirée. A part de la part de Marvell. En plus d'être nymphomane, elle était sadique, vicieuse et sans scrupule.
      - Pourquoi faut-il garder les passes-montagnes si vous récupérez les enregistrements ?
      - Nous craignions que l'on ait piraté le système. Et mieux vaut garder vos identités secrètes, à moins que vous ne vouliez tant que ça voir débouler vos anciens collègues du GIPN pendant que vous prenez votre douche.
      - Pas de masque à gaz ?
      - Inutile.
      L'hélico fonçait sur le labo du Larzac. Moshé se fit craquer ses articulations. Moshé, pensa-t-il. Quel nom de code débile. Tout ça parce que, d'une mère israélienne, un crétin admirateur du général Dayan avait trouvé le rapprochement rigolo. Enfin, les autres étaient pas mal non plus. Le capitaine Marvell, le lieutenant Hunk, le radio Liboko, le responsable de l'armement Hector, le tireur d'élite Daga, et enfin les frères Baal et Diablo (le crétin des noms de codes était manifestement aussi un fan de jeu vidéo). Hector se pencha vers Moshé.
      - Tu trouves pas qu'elle était un poil en colère la Gladys ?
      - Bof… Moi, elle m'a surtout fait penser à une tigresse en chaleur.
      - Comme d'habitude. Là, en plus, elle était énervé.
      - Bon les gars, coupa Marvell, on arrive, alors faites pas de connerie, suivez mes ordres, et il n'y aura pas de problème. Allez, sautez !
      Les soldats mirent leurs passe-montagnes et sautèrent de l'hélico. Ils pénétrèrent dans le bâtiment, tenant leurs armes en joue, bien que aucun contaminé n'ait pu se rendre à cet étage. Ils arrivèrent à la porte de l'escalier, et Moshé ouvrit la porte en deux minutes. Les soldats investirent la cage d'escalier, qui ne contenait rien de notable à l'exception de quelques traces de sang et d'un peu de bave. Géniale. Des suceurs de cerveaux. Il referma la porte pour éviter que des contaminé s'échappent et répandent le virus. Puis, en une dizaine de minute, ils étaient descendus jusqu'à l'étage de la salle de contrôle. Ils entrèrent dans le labo, coururent jusqu'à la salle de contrôle en descendant une dizaine de zombie en chemin, puis, ils entrèrent dans la salle de contrôle. Il y avait là une douzaine de personne. Sans dire un mot, le commando se répartit dans la salle, et Moshé s'assit au PC des caméras de surveillance, fit une copie des enregistrements sur un CD, et coupa toutes les caméras, avant de s'assurer que l'on ne pourrait plus s'en servir. Il voulut donner le CD au capitaine, mais Hunk le lui prit des mains.
      - Je le prends.
      - Comme tu veux. C'est bon capitaine, les caméras sont HS.
      - Enfin, répondit Marvell. Les gars, on peut enlever les cagoules, dit il en joignant le geste à la parole. Dr Floriot ? dit-il en se dirigeant vers un petit scientifique.
      - Oui ?
      - Agent spécial Marvell. Nous venons vous évacuer.

    • Rotib
    • LE PLAN

      - Très bien répondit-il.
      - Où est le docteur Lamothe ?
      - C'est moi, dit un scientifique de 16 ans faisant un mètres quatre-vingt-dix. Il avait une tête d'oiseau de proie, un regard glacial.
      - Hunk ! Tu te charges de sa protection.
      - Géniale… Je me retrouve à faire le baby-sitter, grommela Hunk, bien qu'il était surtout vexé de se trouver face à quelqu'un de plus grand que lui.
      - Salut petit gars, commença Lamothe.
      - Salut bébé, répondit Hunk, cassant son interlocuteur.
      - Pour qui tu te prends pour m'appeler comme ça, toi ?
      - Pour le gars qui est responsable de ta vie et qui peut très bien t'arracher les burnes si l'envie le prend.
      - De quel droit me parle-tu comme ça ? Une fois sorti d'ici, je pourrais te faire buter si je voulais !
      - Excellent, parce que moi, c'est ici et maintenant que je peux te faire sauter la gueule. Alors, je ne t'appelle pas bébé, mais tu ne m'appelles pas petit gars, OK ?
      - Daga, coupa Marvell, tu protège Floriot.
      - Pas de problème…
      - Bon, par où on va passer ?
      - Par là où on est arrivé, non ? demanda Liboko.
      - Jette un coup d'œil par la fenêtre…
      Liboko s'approcha de la fenêtre blindée, et il vit que des douzaines de zombies avaient investies le couloir. Il y avait également deux ou trois suceurs de cerveaux, et il vit un Hunter dissimulé dans la pénombre.
      - Putain merde, d'où ils sortent ?
      - On a été con, on a fait trop de bruit en venant, ça les a attirés.
      - Et chiotte…
      - Moshé, t'as une idée ?
      - Ouais, regardez… Je remet d'ici ces ascenseurs en marche, on les rejoints, après, on descend au dernier niveau, une fois là, on a une centaine de mètres à faire, on prend ces ascenseurs, et on se retrouve pile poil sur l'héliport !
      - Ouais… Tu peux verrouiller les portes dont on ne va pas se servir ?
      - Impossible.
      - Putain, ça va être chaud. On va devoir y aller au couteau et faire le moins de bruits possibles… En priant pour qu'aucun monstre passe par là. Hector !
      - Ouais ?
      - Attire moi le maximum de monstre dans ce couloir.
      - Pas de problème.
      Hector prit une flash-bang, s'approcha de la porte, l'ouvrit à la volée en dégoupillant sa grenade, la lança, et referma la porte. L'explosion fit un bruit infernal qui désorienta les zombies.
      - Voilà, y a tout les méchant de la zone qui vont venir voir ce qu'il y a.
      - Excellent, dit Marvell. Bon, les gars, on y va au couteau, faites pas de bruit. Ces cons ne nous ont pas filé de silencieux. Seul Hunk et Daga sont autorisés à avoir leur arme à la main. Vous êtes prêts ?
      - Et mes employés ? coupa Floriot.
      - Pardon ?
      - Vous évacuez aussi les autres employés ?
      - Je n'ai pas reçu d'ordres pour eux.
      - Je ne partirai pas sans mes employés !
      - Chiotte. Liboko, passe moi la radio.
      - A tes ordres mon général.
      Marvell s'éloigna pour passer son appel. Pendant ce temps, Moshé regarda une des employées. Elle était très jolie. Ses cheveux étaient décoiffés, mais en de telles circonstances… Elle lui sourit.
      - Vous allez les tuez ? demanda-t-elle.
      - Non.
      - Nous sortir de là alors ?
      - Sans doute. C'est quoi votre nom ?
      - Sylvie. Enfin… Ca devrait être Sylvia, en fait.
      - Italienne ?
      - Ouais. Et vous ?
      - Franco-israélien. - Votre nom, dit-elle en riant.
      - Top-secret, désolé.
      - Bon, coupa Marvell, c'est OK.
      - Qu'est ce qu'ils ont répondus ? demanda Hunk.
      - A ton avis ? Allez, go !

    • Rotib
    • LE MASSACRE

      Les soldats s'élancèrent dans le couloir de derrière. Ils attrapèrent les quelques zombies par la tête et leur enfoncèrent le couteau dans le crane. Une fois le couloir dégagé, Floriot, son collègue et leurs gardes du corps sortirent de la salle de contrôle, suivis par la douzaine d'employés. Ils progressèrent ainsi sur une centaine de mètres.
      Arrivés dans un couloir, tandis que ses collègues attaquèrent la pièce suivante, Hunk fit reculer les civiles contre une porte, à l'exception des deux chercheurs. Hunk se dirigea vers le panneau de contrôle, et, le manipulant, ouvrit la porte. Des douzaines de zombies se jetèrent sur les civiles. Seuls Sylvie et deux autres hommes réussirent à s'en sortir. Les autres se firent dévoré vivants, et leurs cris de douleur couvrirent ceux de terreur lancés par les survivants, qui étaient couverts de sang. Ils évacuèrent la salle pour retrouver le reste du commando qui barricadèrent la porte.
      - Putain, merde ! enragea Marvell. Il s'est passé quoi ?
      - J'essayais de fermer électroniquement la porte, mais j'ai fait une fausse manip et elle s'est ouverte, répondit Hunk sans ciller.
      - Chiotte. Avec tout ce bruit, tous les morts du labo vont nous foncer dessus. Bon, retour au MP-5 les gars ! Vous n'avez rien ? demanda-t-il en se tournant vers Floriot.
      - Non, ça va… Mais…
      - Et vous ?
      Lamothe se contenta de le regarder du haut de son mètre quatre-vingt-dix d'un air méprisant.
      - Bon, on y va !
      Ils continuèrent et arrivèrent à un petit pont suspendu qui ne pouvait visiblement pas supporter plus du poids d'une personne. Baal passa en premier, suivi par Diablo, puis par Floriot, Daga, Lamothe, Hunk, Moshé, Liboko, Sylvie, et, au moment où l'un des civil était sur le pont, Hector entendit un bruit. Il se retourna, juste à temps pour voir un Hunter en saut le décapiter. Marvell, après avoir eu un mouvement de recul quand l'hémoglobine lui recouvrit le torse, tira une rafale qui abattit le Hunter. Deux autres surgirent et massacrèrent Marvell et le civil. Hunk leur tira dessus, mais abattit le civil sur le pont au passage. Baal lança une grenade qui démolit le pont.
      - Allez, vite, dépêchez vous ! cria Hunk.
      Ils coururent jusqu'à la salle des ascenseurs. Hunk appela l'ascenseur, qui arriva au bout d'une dizaine de seconde. Hunk entra, suivit par Lamothe, Floriot, Baal, Liboko, Moshé, Sylvie, et soudain, une dizaine de Hunter surgirent de nul part. La porte se ferma.
      - Ouvre là ! cria Baal.
      Pour toute réponse, Hunk appuya sur la touche d'étage. Ils entendirent des coups de feu derrière la porte.
      - A terre ! cria Hunk.
      A peine s'étaient-ils baissés qu'une rafale leur passa au dessus d'eux. L'ascenseur commença à descendre.
      - Putain enfoiré ! gueula Baal. Tu l'as laissé crevé ! Tu as abandonné mon frère à la mort, fils de pute !
      - Calme toi, murmura Liboko.
      - Que je me calme ! Je vais le buter, oui ! Je vais le buter ce connard ! dit-il en portant la main à son holster.
      Liboko se jeta sur lui, mais Hunk dégaina son Sigpro et logea une balle dans la tête de Baal. Son sang et des morceaux de cervelles se répandirent sur le mur. Puis, il rengaina.
      - Prenez ses armes et ses munitions. Allez !

    • Rotib
    • LA SEPARATION

      Liboko, Moshé et Lamothe restèrent impassibles, mais Sylvie et Floriot parurent horrifiés. Liboko et Moshé récupérèrent les munitions, puis, au bout de cinq minutes, l'ascenseur arriva au dernier niveau. Les portes s'ouvrirent, et les soldats sortirent, suivis par les civils. Hunk marchait en tête, suivis par Liboko et Moshé couvrant les cotés, puis Lamothe, Floriot, et Sylvie. Au bout de quelques minutes, Sylvie entendit un bruit mout derrière elle. Elle se retourna, et vit une énorme araignée. Elle tomba en arrière et poussa un cri strident, qui fit se retourner les hommes. Moshé abattit l'araignée d'une longue rafale, mais des dizaines d'autres sortirent de partout à la fois. Les soldats tirèrent, les douilles cascadaient sur le sol, mais les araignées arrivaient toujours. Quand il eut vidé son troisième chargeur, Hunk, comprenant que la situation devenait désespérée, attrapa Floriot et Lamothe, et les entraînas à sa suite dans la pièce suivante. Moshé agrippa Sylvie, et ils s'enfuirent dans une autre pièce. Liboko lança deux grenades avant de fuir dans un couloir.
      Moshé referma la porte, vérifia qu'elle était bien verrouillée, et s'adossa contre le mur. A coté de lui, Sylvie semblait être en état de choc. Elle était toute pale, et tremblait comme une feuille.
      - Et merde ! ragea le soldat. Putain de merde ! Ca va ?
      - Oui, je… Je suis phobique des araignées…
      - C'est gênant, je le reconnais. Mais comment tu faisais pour bosser ici ?
      - Je travaillais uniquement sur les Lickers. Pas sur les araignées…
      - Les suceurs de cerveaux… Charmant.
      - Les quoi ?
      - Suceurs de cerveaux. C'est comme ça qu'on les appelle dans le jargon.
      - Bon, on fait quoi ?
      - On essaye de trouver les ascenseurs que l'on est sensé retrouver. Je pense que c'est par là. Il y a quoi dans cette zone au fait ?
      - J'en sais rien, j'y suis jamais allé.
      - Géniale…
      Ils traversèrent un laboratoire, mais il n'y avait rien de « vivant » dedans, à part quelques horreurs dans des tubes en verre. Il y avait un ordinateur avec un message d'erreur écrit sur l'écran. Puis, ils passèrent dans un long couloir glauque, du sang et un liquide bizarre suintant de fissures dans les murs. Le sol était glissant et visqueux, et si les rangers de Moshé adhéraient au sol sans trop de problème grâce aux semelles anti-dérapante, les chaussures à talon de Sylvie avaient du mal à la maintenir debout. Alors qu'ils étaient aux trois-quarts du couloir, ils entendirent une sorte de sifflement derrière eux. Ils se retournèrent et virent trois Chimères qui les regardaient.
      - Sylvie ?
      - Oui ?
      - Cours sans te retourner. Maintenant !
      Au moment où elle se mit à courir, manquant de perdre ses chaussures au passage, les monstres l'imitèrent et Moshé ouvrit le feu. Il abattit le premier, puis le deuxième, puis son chien se referma sur un chargeur vide. La survivante lui sauta dessus et le fit tomber en arrière. Moshé faillit se faire mordre, mais il réussit maintenir à distance son agresseur. Il lui donna deux coups de pieds, se dégagea, dégaina son pistolet, tira deux balles sur la Chimère avant qu'elle ne lui saute encore dessus. Moshé réussit à l'empêcher de la mordre, puis il lui rentra le pistolet dans la bouche et lui tira trois balles qui l'achevèrent. Moshé se releva, rechargea son MP-5, puis partit au pas de course. Il traversa deux salles avant de tomber sur les civils (dont Sylvie) et Hunk qui le pointait avec un Sigpros, son second se trouvant dans sa main gauche.
      - Ca va ? demanda Hunk.
      - Ca va… Vous avez vu Liboko ?
      - Non… Viens là, il faut que je te dise quelque chose…
      - Quoi ?
      - Cette fille ? Qu'es-ce qu'il te prends, nom de dieu ? Tu n'avais pas à la sauver, et tu as eu milles occasions de la descendre sans que ça se sache !
      - Ben… Je… Comment dire…
      - Non ! Non, pas ça ! Pas toi !
      - Ben… Si.
      - Surtout ne compte pas sur moi pour risquer ma vie pour elle, compris ?
      - Merci.
      A ce moment, Liboko déboucha en courant, l'air terrifié.
      - Courez ! gueula-t-il. Barrez-vous !
      Hunk poussa une armoire contre la porte. Floriot avait l'air terrifié, et Lamothe avait l'air agacé. Comme si ces araignées s'étaient infiltrées pour l'empêcher de suivre ses projets. Hunk souffla une seconde, puis se ressaisit. Il ne pouvait se permettre de baisser sa garde. Il vérifia ses munitions : plus qu'un chargeur de MP-5, quatre pour chaque pistolets. Il rangea son MP-5, et prit ses deux Sigpros. Il sortit de la pièce, et regarda celle où il débouchait : des tables d'opérations, avec trois zombies en maraude. Il leva ses armes, puis les renvoyas en enfer. Il fit signe aux scientifiques de le suivre, puis entra dans le couloir suivant. Etrange. Là où les autres pièces étaient scientifiques et glauques, ce couloir était chaleureux, convivial, des tableaux étaient accrochés, un grand miroir prenait la moitié d'un mur. Un rien étonné, Hunk traversa le couloir pour découvrir une sorte de salle à manger, bien éclairée, avec une grande table ronde au milieu, des fleurs fraîches dessus. Des bougies brûlaient sur une commode. « Etrange, pensa Hunk. Cela fait au moins douze heure qu'il n'y a personne ici. Comment les bougies peuvent-elles encore brûler ? Et les fleurs ? C'est vraiment bizarre. » La pièce suivante comprenait un grand aquarium. Des poissons, encore bien vivant nageaient dedans. Puis, il entra dans une grande pièce qui était à nouveau glauque à souhait. Il élimina la paire de zombies, et remarqua que les ascenseurs étaient là. Il se dirigea vers le tableau d'appel, quand une porte s'ouvrit à la volée. Hunk se retourna et pointa son arme, pour découvrir qu'il s'agissait de l'italienne. « Encore vivante celle là ? Va falloir sérieusement envisager de s'en débarrasser. » Elle était essoufflé, et paraissait morte de frayeur.
      - Où est Moshé ?
      - Il est… Par là… Il…
      A ce moment, la porte s'ouvrit à nouveau, et un Moshé hors d'haleine en sortit.
      - Ca va ? demanda Hunk.
      - Ca va… Vous avez vu Liboko ?
      - Non… Viens là, il faut que je te dise quelque chose…
      - Quoi ?
      - Cette fille ! Qu'es-ce qu'il te prends, non de dieu ? Tu n'avais pas à la sauver, et tu as eu milles occasions de la descendre sans que ça se sache !
      - Ben… Je… Comment dire…
      - Non ! Non, pas ça ! Pas toi !
      - Ben… Si.
      - Surtout ne compte pas sur moi pour risquer ma vie pour elle, compris ?
      - Merci.
      A ce moment, Liboko déboucha en courant, l'air terrifié.
      - Courez ! gueula-t-il. Barrez-vous !
      Liboko verrouilla la porte derrière lui. Il était dans une salle d'informatique, qui faisait bien 50 mètres carrées. Personne. Il essaya de manipuler les caméras pour voir où étaient les autres et ce qui l'attendait, mais Moshé avait trop bien fait son travail. Il vérifia ses armes et entra dans la pièce suivante. « Non de dieu ! Un Tyran ! » En effet, un Tyran de deux mètre cinquante de haut se trouvait dans un grand tube de verre blindé remplie de liquide. Liboko le regarda de plus près. Son immense cœur battait sous sa peau grise et rugueuse. Son absence de lèvres faisait voir ses dents qui semblaient faire un rictus cruel. Son bras droit se terminait par d'immenses griffes descendant jusqu'au tibia. Liboko s'assit, le souffle coupé par cette vision d'horreur. Il regarda l'écran d'un ordinateur. On pouvait voir un message d'erreur affiché à l'écran. Soudain, le message disparut et fut remplacé par un message de fin d'application écrit en vert. Liboko entendit un bruit de liquide. Il se retourna et vit que le tube du Tyran se vidait. Les doigts de sa main gauche bougèrent. Liboko s'enfuit en courant, traversant une, deux, trois pièces, sans se rendre compte de ce qui se passait autour de lui. Il déboula enfin dans une grande salle où étaient Hunk, Moshé et les civiles.
      - Courez ! gueula-t-il. Barrez-vous !
      A ce moment, le Tyran défonça le mur à sa gauche et termina sa course devant Liboko. Celui-ci recula en hurlant, complètement terrifié. Le Tyran se retourna vers lui et le regarda de ses yeux blancs. Liboko reprit ses esprits et ouvrit le feu en criant. Le Tyran lui agrippa le cou de sa main gauche et le serra. Au bout de trois secondes, son cou éclata, et le Tyran le laissa retomber et se vider de son sang.