Une fic bien écrite sur un petit village d'Angleterre, aux airs de Raccoon City...

    • Rotib
    • Résumé :
      Chris Hayter, jeune soldat du SAS de retour d'Irak va rejoindre sa copine dans un petit village paumé d'Angleterre. il est bien loin de se douter qu'il va arriver en enfer, où des monstres sanguinaires croisent des tueurs psychopathes...

      INTRODUCTION

      Si il y a bien une particularité toute anglaise à ces petites routes de campagne, c'est la verdure. De l'herbe partout, et des arbres… Cela faisait un véritable paradis… Quand il ne pleuvait pas. A la réflexion, cette particularité n'est pas seulement anglaise, mais également irlandaise. D'ailleurs, les peuples anglais et irlandais étaient très proches, et se ressemblaient par bien des aspects : même bouffe (affreuse, selon certain), même amour du sport qui étaient chez chacun de véritables institution nationales, même camaraderie, même alcool, même amour du chant… En fait, seul la religion séparait les deux peuples, et ces religions avaient conduit à une guerre civile effroyable en Irlande du Nord. Donc, on pouvait se dire que quand Chris Hayter, soldat au 22ème Special Air Service (SAS) britannique effectuait des missions en Irlande du Nord, c'était un véritable aveux d'échec de la part de la classe politique anglaise, échec dû en partie au « Bloody Sunday », ce dimanche de 1970 où les paras britanniques avaient tués 14 civiles et blessés 13 autres au cour d'une manifestation pacifique qui avait dégénéré.
      Mais ce n'était pas sa préoccupation du moment. Il rentrait d'Irak, et avait la ferme intention de passer sa semaine de perm avec Sandy Bauer, sa copine. Ils s'étaient rencontré quand ils étaient tout deux membres des Royal Marines, et étaient tombés amoureux l'un de l'autre. Par la suite, lui avait rempilé avant d'entrer au SAS, et elle avait commencé des études de relations internationale. Donc, Chris Hayter était dans sa voiture (une vielle Audi toute pourrie acheté même pas 250 livres) en écoutant la musique de son groupe préféré : Muse. Il arrivait enfin dans le petit village tout paumé où les parents de Sandy avaient une maison de campagne. Ce village était comme enveloppé dans un nuage de brouillard très épais, empêchant de voir à plus de cinq ou six mètres… Chris s'arrêta à un feu rouge. « Etrange. Il est à peine neuf heures du soir et il n'y a personne. Tout est fermé. C'est vraiment bizarre. » La musique continuait. A ce moment, un homme surgit de nulle part et tomba presque sur le capo de la voiture. Il était blessé, très blessé. Il posa sa main ensanglantée sur le pare-brise.
      - Aidez-moi ! Je vous en prie ! Aidez…
      Il ne pu finir sa phrase. Il fut comme aspiré en arrière. Chris respira, se força à se calmer. La musique continuait toujours. Il sortit son pistolet Beretta 45 de son holster et bondit hors de la voiture. Chris fit quelques pas.
      - Ohé ! Il y a quelqu'un ?
      Personne ne répondit à son appel. Chris retourna dans sa voiture et coupa le moteur en se maudissant de ne pas avoir de portable pour appeler les flics. C'est à ce moment qu'il se rendit compte que tous les réverbères étaient éteints. Pas une lumière, car la lune et les étoiles étaient cachées dans le brouillard. Il prit sa lampe de poche, et ses deux chargeurs supplémentaires, sans trop savoir pourquoi. Il ressortit de sa voiture et la verrouilla. Il se rendit compte qu'un filet de sang partait de la voiture. Sans plus attendre, il le suivit pour retrouver le type.

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    • PARTIE 1

      Jack Baker se recroquevilla sur lui-même. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer ? D'où étaient sortit tous ces monstres et ces… Il était médecin, un simple étudiant en médecine de 28 ans. Il n'avait jamais touché à une arme de sa vie, il détestait les armes. Elles étaient bruyantes, sales… Et surtout elles tuaient des gens. Cela le révulsait, en tant que docteur, certes, mais également en tant qu'être humain. Cela le révulsait, comme l'emploi de la force, en Irak, où partout ailleurs. Mais là, pour la première fois de sa vie, il regrettait de ne pas être armé. Mais, à la réflexion, cela ne l'aiderait pas beaucoup. Les quelques flics du village étaient morts, et eux étaient armés. Il avait vu des horreurs pires que ses plus horribles cauchemars. Il avait vu des morts se… Il avait vu des gens se faire massacrer ! Et pas n'importe quelles personnes ! Ses amis d'enfance, sa famille… Il ferma les yeux et, pour la première fois de sa vie, il pria, il pria un Dieu qui avait manifestement abandonné ce village…

      Chris continuait de suivre le filet de sang. Il avait remis son pistolet dans son holster à la hanche droite, mais gardait sa main dessus. Il s'éclairait avec sa lampe de poche qu'il tenait dans la main gauche. Chris avait envisagé un moment de rentrer dans une maison pour appeler du secours, mais aucune porte ne s'était ouverte à ses coups. Il avait penser rentrer par effraction sans se faire repérer (il savait le faire, c'était une partie intégrante de son entraînement) mais avait abandonné, préférant continuer à pied. Après tout, il ignorait qui était ce type, ça pouvait très bien être une très mauvaise blague. Il tourna à gauche et passa à coté d'un square agrémenté de jeux d'enfants. Il n'y avait personne à part… Si, là, il y avait une forme humaine sur la balançoire. Elle se détachait difficilement dans le brouillard, ce qui expliquait pourquoi il ne l'avait pas remarqué au début. C'était un enfant apparemment.
      - Hé ! Petit ! dit-il en s'approchant. Tu peux me conduire à tes parents ? C'est très urgent. Petit ?
      L'enfant n'avait pas réagit. Chris lui posa la main sur l'épaule et la tête… Tomba. Le reste du corps suivit juste après. C'est à ce moment que Chris s'aperçut qu'il pataugeait dans une mare de sang. Il se sentit frissonner, mais ce n'était pas à cause du froid. Son treillis était suffisamment épais pour ça. Il avait peur. Cela ne lui était plus arrivé depuis que son commando était tombé nez à nez avec une escouade de la Garde Républicaine irakienne. Chris fit quelques pas en arrière et se rendit compte que le square était rempli de cadavre. Il en compta six, dont quatre enfants. Il repéra deux femmes, sans doute des mères de familles. L'une était éventré, l'autre avait le thorax complètement défoncé. Mais qu'est-ce qui avait bien pu se passer ici ? Chris sortit du square en courant. Un téléphone, il devait trouver un téléphone ! Là, un endroit éclairé ! Il s'en rapprocha à toute vitesse, cédant presque à la panique. C'était un Pub. Le Dragon Vert, un excellent Pub. Il s'aperçut alors qu'il avait dégainé son pistolet. Il préféra le ranger. Il arriva au Pub et rentra précipitamment. Personne. Ah, si, là, deux cadavres. Non, trois. Manifestement celui du patron du Dragon Vert celui là. Il le mit sur le dos en le poussant avec sa rangers. Il était complètement étripé. Chris préféra dégainer. Il ne savait pas ce qui s'était passé ici, mais mieux valait avoir un ami à la main. Il éteignit et rangea sa torche, il était inutile de la garder allumer. Là, un téléphone. Chris se jeta dessus et appela police secours avant de s'apercevoir qu'il n'y avait pas de tonalité. Le SAS vérifia que le téléphone était bien branché, réessaya sans plus de succès et raccrocha. Soudain, une porte au fond s'ouvrit et un homme en sortit en titubant.
      - Hé ! Monsieur ! commença Chris. Vous savez ce qui s'est passé ici ? Monsieur ? Vous… Vous allez bien ?
      Chris se rendit compte que l'homme avait la moitié gauche du visage complètement dévoré, l'os de la jambe droite qui ressortait, et était couvert de sang.
      - Monsieur ? Arrêtez-vous ! ARRETEZ ! ordonna Chris en le pointant avec son arme. Je vais tirer ! J'ai déjà tué, en Irak et en Irlande du Nord, alors ne pensez pas que j'hésiterai à le faire. Arrêtez-vous !
      L'homme continua d'avancer. Chris lui tira dans le genou. Il sembla à peine s'en apercevoir et continua d'avancer. Chris releva son pistolet et puis tira dans la poitrine. L'homme fit un pas en arrière, puis recommença à avancer. Cris lui tira une balle dans la tête, ce qui la fit exploser. L'homme fit encore un pas, puis, semblant s'apercevoir qu'il lui manquait un organe vital, s'arrêta, et s'écroula en arrière. Chris s'approcha pour vérifier qu'il était bien mort. Et là une chose le surprit. Il n'était pas médecin, il avait juste un brevet de secourisme, mais ce n'est pas cela qui le fit tiquer. C'était d'après son expérience personnelle. Où était le sang ? Avec une blessure pareille, il aurait dû y en avoir partout ! Mais là… Rien. Le sang avait déjà coagulé. Comme si… Comme si il était déjà mort . Comme si c'était un… Un zombie … Comme dans Dawn of the Dead , mise à part que celui-là ne courait pas…
      Quelqu'un cogna à la porte.

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    • PARTIE 2

      Chris se retourna. Trois, non, quatre zombies cognaient aux vitres. Il reconnu une des femmes du square, celle au thorax défoncé. Il entendit un gémissement sur sa gauche. Il se retourna et vit le patron du Pub se relever. Puis ceux des deux clients. Chris réfléchit à toute vitesse. Si tout le village était comme ça, il avait plutôt intérêt à économiser ses munitions. Il lui revint en mémoire que le patron avait un fusil de chasse derrière le comptoir. Chris s'y précipita et le sortit de son étui. La boite de munition était juste à coté. Les zombies se rapprochaient. Il chargea le fusil. Les zombies se rapprochaient toujours. Chris se saisit des autres cartouches et les mit dans ses poches. La porte du Pub s'ouvrit et quatre zombies entrèrent en titubant, suivit par d'autres. Chris sauta par-dessus le comptoir, évita un zombie, et courut vers l'escalier. Il le grimpa quatre à quatre, entra dans une chambre (il se souvint que c'était là qu'il faisait l'amour avec Sandy quand les parents Bauer étaient dans la maison de campagne) et ferma la porte à clef. Il se donna une minute pour respirer. Après réflexion, ce qu'il venait de faire n'était pas très malin. Il s'était coincé tout seul. Quoi que… La fenêtre ! Chris se précipita, l'ouvrit, et regarda la rue arrière. Quelques zombies, mais rien de comparable à celle de devant. Il se mit le fusil dans le dos, et sauta par la fenêtre.
      Chris se releva et réfléchit. Où devait-il aller ? A gauche, il pourrait revenir vers sa voiture. Mais Sandy était peut-être encore vivante. A droite, ça donnait vers la mairie qui faisait aussi commissariat, et qui était immense pour un village d'a peine plus de 8 000 habitants. Il entendit des coups de feu qui venaient de la mairie. Chris se précipita vers le bâtiment. Il évita deux zombies, ouvrit la porte, rentra, la referma, et regarda le hall. Un homme de type coréen était terré dans un coin, une expression de peur sur le visage, un pistolet vide à la main droite. Devant lui se trouvait un… Un espèce d'homme de 1m 60, très large, tout enveloppé dans un tissus noir, et surtout, il tenait à la main une… Tronçonneuse. Un cadavre de flic coupé en deux se trouvait au fond, ainsi qu'un cadavre de civil. Le truc s'approcha du coréen, la tronçonneuse en marche.
      Chris leva son pistolet et tira deux balles sur ce qui semblait être sa tête. Il se retourna. Chris vit deux ouvertures dans le tissu, qui laissaient voir deux yeux violet brillant. Chris vida son chargeur sur les yeux. Rien. Le truc s'approcha de lui. Il rechargea son arme, puis se rappela qu'il avait un fusil de chasse. Il se remémora une phrase que lui avait dit l'armurier d'Heredford : « A courte portée, il n'y a rien de meilleur qu'un fusil de chasse. A part le lance-flamme, bien sûr, mais qui manque un peu de précision. » Chris mit son fusil à l'épaule, visa la tête et tira. La décharge fit reculer son ennemi de quelques pas. Chris tira encore. Il rechargea précipitamment son arme, et tira encore ses deux coups. Il rechargea, mais au moment où il refermait le fusil, l'ennemi se mit à courir. Chris l'évita en faisant une roue sur une main, apprise grâce à huit ans de gymnastiques. Les deux dernières cartouches tombèrent de ses poches. Il se retourna, tira un coup, puis un second à bout presque touchant. Le truc fit quelques pas en arrière, lança un grand cri, puis sauta à l'étage avant de passer par une fenêtre.

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    • PARTIE 3

      Chris respira, se forçant à se calmer. Qu'est-ce que c'était que ce truc ? C'était… invincible. Rien ne pouvait survivre à six coups de fusil de chasse à bout portant. Rien. Mais, en même temps, il avait jusque ici toujours pensé que les morts ne se relevaient pas.
      - Posez votre arme par terre.
      Chris se retourna et vit le coréen qui le pointait avec son pistolet qu'il avait rechargé.
      - Posez votre arme par terre et levez les mains.
      Chris posa son fusil par terre, et leva ses mains en gardant les doigts écartés. Le coréen sortit un carnet de sa poche, le posa sur le bureau, sortit un stylo de sa poche, et se mit à écrire, le tout sans cesser de pointer le SAS avec son arme. Chris attendit une seconde, puis se jeta sur le coté en dégainant son pistolet. Le coréen tira, mais le loupa complètement. Chris tira, mais le coréen l'évita, puis plongea par une fenêtre. Chris se lança à sa poursuite, mais glissa sur une cartouche et s'étala par terre. Il se releva, courut à la fenêtre, mais ne vit rien du tout, à part trois ou quatre zombies en vadrouilles. Bon. Qu'est-ce qu'il pouvait faire ? La raison voudrait qu'il fonce jusque à sa voiture pour trouver un téléphone en état de marche pour appeler Heredford. Sandy était peut-être toujours vivante, mais il y avait peut de chance pour cela. Et mais… Le coréen avait un carnet. Qu'est-ce qu'il y avait dessus ?
      H + 3 : ça à foiré, il y a eu un accident au cour de l'intervention. Reste à savoir si les forces de sécurités arriveront à les arrêter.
      H + 16 : le village est contaminé. En moins d'un quart d'heure, les forces de police ont été massacrées. Psychopathe a appris à se servir d'une tronçonneuse, je l'ai vu massacer huit policiers armés à lui tout seul. Les quelques civils survivant se sont réfugiés dans la mairie.
      H + 28 : les morts commencent à se relever. Apparemment, le seul moyen de les tuer est de détruire leur cerveau, ou de séparer la tête du corps. Cette arme est puissante, très puissante, et elle permettra à mon pays de dominer définitivement le monde.
      Qu'est-ce que c'était que cette connerie ? Bon, ce chiffon était au moins intéressant : il disait que des civils avaient trouvés refuge à la mairie, que le machin qu'il avait combattu s'appelait psychopathe et que les zombies peuvent être tué en leur éclatant la tête. Bon, il fallait qu'il trouve Sandy. Tel qu'il la connaissait, elle pouvait fort bien s'en être tiré. Bon. Il fallait donc qu'il fouille la mairie. Il s'apprêta à ramasser le fusil quand il s'aperçut que… Oui, le policier avait un fusil à pompe. Chargé à bloc en plus. C'était moins puissant que le fusil de chasse, certes, mais bougrement plus rapide à recharger. Il s'en saisit et laissa là le fusil de chasse. Il décida de commencer par fouiller l'aile gauche de la mairie : c'était la partie du commissariat, là où il était le plus susceptible de trouver des survivants.
      Il commença par fouiller l'étage. Salle d'interrogatoire, cellules, rien. A part une machine à café en état de marche qui lui taxa 50 pennies pour trois cafés. Pas cher. Il arriva dans la salle de conférence, et là… Le maire, un petit homme gras et chauve était au fond, tremblant de tout son corps, son bras gauche plein de sang. Et devant lui se tenait un…
      - Oh my god ! Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?
      Un serpent. C'était un serpent de plus de huit mètres de long. Il savait que ça existait, mais seulement en Amazonie, pas ici ! Pas en Angleterre même ! Même aux Malouines il n'y en avait pas ! Le serpent se retourna, ayant sentie les vibrations. Chris prit son fusil et l'arma. Le serpent se jeta sur lui, la gueule ouverte. Chris tira. La rafale de chevrotine pénétra dans la gueule du monstre, et lui traversa le crâne. Le serpent s'écroula, mort. Nom de dieu, il avait eu une de ces chances ! Il se tourna vers le maire. Il bavait affreusement, et son teint habituellement rouge (de bière) était là violacé.
      - Vous… Vous allez bien ?
      - Qui êtes vous ? Je vous ai déjà vu, non ?
      - Chris Hayter. Je suis le petit ami de Sandy Bauer.
      - Ah ! Ah oui ! Je me souviens. Sandy… Une bien jolie fille, hein ? Je… Je crois que je l'ai vu… Dans l'aile droite…
      - Qu'est-ce qu'il s'est passé ici ?
      - Un carnage… Ca ne se voit pas ?
      Le maire se mit à tousser. Il se mit à vomir, puis cracha du sang. Il se prit l'estomac entre les mains, se roula par terre, continua à vomir tout en crachant du sang. Il eut un haut le cœur, s'attrapa la gorge, puis s'étala par terre. Il était mort. Le serpent devait l'avoir empoisonné. Chris se releva, et remarqua qu'il y avait une trousse à pharmacie sur une table. Il la regarda : des pansements, de l'aspirine, du mercurochrome, des aiguilles et… Du contrepoison. Dommage pour le maire. Il y avait de quoi le sauver ici. Chris avala deux aspirines : il n'avait pas mal, mais ça ne saurait tarder. Le mieux était donc de prendre l'aspirine avant. Il laissa le reste là, puis se dirigea vers l'aile droite.

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    • PARTIE 4

      Chris en était au deuxième étage de l'aile droite. Curieux que Sandy se soit réfugié là, les flics étaient à gauche… Peut-être avait-elle vu le serpent, ou bien… Bah, inutile. Il ouvrit la porte et vit… La première chose qu'il vit fut un homme d'une trentaine d'année en blouse blanche. Il avait des cheveux gris-noirs, le visage mal rasé, et des lunettes à monture de métal sur le nez. Il était terrifié, et pour cause, il avait en face de lui deux… Truc jaune, à forme vaguement humanoïde, sans bras gauche mais avec un bras droit touchant presque le sol. Chris prit son fusil à pompe et tira une décharge sur la tête du premier. Le second se retourna, avant de subir le même sort. Et là, le premier se… releva.
      - La taille ! glapit l'homme. Visez la taille !
      Et pour cause. C'était là que se trouvaient les yeux. Chris lui tira sur la taille, ce qui le coupa en deux. Une vague de sang blanc en sortit et éclaboussa le plancher. Chris était comme fasciné par ce spectacle. Soudain, il sentit un coup à l'épaule et fut projeté par terre. C'était le second. Chris se retourna, tira, et celui-ci subit le même sort. Le SAS se releva. Soudain, il se sentit submergé par un haut le cœur. Il tituba, et se mit à vomir. Nom de dieu… Il avait une plaie à l'épaule !
      - Vous allez bien ? demanda l'homme. Je m'appelle Jack Baker, je suis médecin, je peux vous…
      - Salle de conférence !
      - Quoi ?
      - Salle de conférence ! Il y a un… Un contrepoison !
      - OK, mais… Je ne suis pas armé, et…
      - Prenez mon flingue, dit Chris en s'écroulant. Contentez-vous… D'appuyer sur la détente… Visez la tête ! Vite, finit-il en se remettant à vomir.
      - OK, tenez bon !
      Jack se précipita dehors. Il courut, arriva à la salle de conférence et…
      - Oh my god ! Qu'est-ce que c'est que ça ?
      Il contourna le serpent tout en fouillant la pièce des yeux. Où pouvait être ce contrepoison ? Là, une trousse de secours. Et il y avait… Oui, il était là ! Jack prit la trousse, se retourna et… S'aperçut qu'un zombie avançait vers lui. Tout tremblant, il reposa la trousse et leva son pistolet. Le zombie avançait. Jack visa. Le zombie avançait. Jack s'aperçut qu'il tremblait comme une feuille. Le zombie avançait toujours. Jack tira, et la balle se logea dans le mur. Le zombie n'était plus qu'a deux mètres du docteur. Jack tira encore. La balle se logea dans le poitrail du zombie. Celui-ci n'était plus qu'a un mètre quand il accéléra brusquement. Jack tira. La tête du zombie explosa.
      Jack ne comprit pas vraiment comment il réussit à faire ce qui suivit. Il récupéra la trousse de secours et se précipita retrouver le soldat. Il était toujours en train de vomir. Non, en fait il crachait du sang. Jack lui fit une piqûre. Chris se mit rapidement à aller mieux. Au bout de cinq minutes il se releva et enleva le haut de son treillis qui était couvert de vomi. Il avait dessous un T-shirt noir qui moulait pas mal ses muscles.
      - Il y a des toilettes là, si vous voulez, lui dit Jack.
      Chris s'y précipita pour se rincer la bouche. Il voulait se débarrasser de ce goût affreux. Il passa plus de cinq minutes prendre de l'eau dans la bouche et à la recracher. Quand enfin il fut débarrasser du goût il se regarda dans la glace. Il était trempé et n'avait pas très bonne mine.